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Pluies/Crues 

12 février 2021

Cernons la situation hydrologique depuis le début du cycle en cours (septembre 2020) dans le Sud-Ouest, afin d'avoir des éléments d'explication concernant les crues remarquables que les 3 bassins versants de la région ont connu :

- Dordogne (deux première images)

- Garonne -et par extension Lot et Tarn (deux images suivantes)

- Adour (deux dernières images)

On remarque des constats assez similaires entre la Garonne et l'Adour, à savoir une pluviométrie excessive en plaine (en octobre et décembre essentiellement) et une situation relativement "normale" en altitude (en tout cas pas hors-norme). Les excédents sur 5 mois atteignent plus de 80 % sur une partie des Landes !

C'était particulièrement sensible sur le bassin de l'Adour avec une situation plus tendue sur la Midouze (intégralement en plaine) que sur l'Adour (qui dépend beaucoup des gaves pyrénéens).

Pour le bassin de la Dordogne nous sommes plutôt sur des cumuls très importants sur les secteurs amont (qui ne ressortent pas forcément dans les rapports aux normes car peu de postes ont des normes climatologiques), avec bien entendu une situation bien excédentaire en plaine aussi, mais qui n'a contribué que très partiellement aux crues.

Bien entendu il ne faut pas s'arrêter à ce seul critère pluviométrique sur une période donnée.

Trois autres facteurs comptent :

- La situation à la sortie de l'été : on la savait très favorable en raison d'une saison de recharge 2019-2020 déjà importante.

- L'enneigement en altitude et son rythme de fonte : il y avait fin janvier beaucoup de neige (durée de retour assez longue dans le Massif Central) et les quantités de pluie tombées par endroit illustraient un lessivage en règle. C'est ce phénomène qui génère la plupart des crues dans notre région.

- La gestion des cours d'eau : sont-ils régulés par des barrages ? Tout dépend ensuite de leurs capacités à retenir et dans quelles mesures ils régulent les débits tout au long de la saison.

Actuellement, si les cours d'eau sont rentrés dans leur lit, ils restent à un niveau exceptionnellement élevés, même pour la période (la plus haute de l'année) et les pluies régulières de ce début février ont entretenu le phénomène, avec même des remontées observées depuis hier sur certains tronçons.

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