La première quinzaine de septembre a été marquée par des épisodes orageux et pluvio-orageux récurrents sur la moitié Sud de la France, dans un contexte de circulation de gouttes froides.

Le fait marquant aura été bien entendu les cumuls de pluie importants, parfois records, observés dans certains endroits.

On peut distinguer 3 épisodes ayant touché des secteurs différents :

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- Les soirs des 8 et 9 dans le Sud-Ouest

- La nuit du 14 au 15 à l'Ouest du Massif Central

- Les journées des 14, 15 et 16 en Languedoc et dans la basse vallée du Rhône

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Les forts cumuls observés pour l'essentiel en seulement quelques heures ont été provoqués à la fois par la faible circulation des cellules et front orageux, que par leur potentiel précipitant très important. On rappelle d'ailleurs sur ce dernier point qu'il est un signal très clair du réchauffement climatique : à chaque degré supplémentaire, c'est 7% d'humidité relative en plus qui peuvent être contenus dans l'air.

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Si l'orage qui a touché la région nîmoise le 14 est un phénomène notable, les cumuls observés sur 3 jours dans les 3 départements concernés restent relativement habituels à cette période.

En revanche, les épisodes qui ont touché le Sud-Ouest et le Massif Central ont clairement battu des records et parfois très largement. Et ce n'est pas chose habituelle dans ces régions au climat à dominante océanique. On rappelle par exemple la valeur d'Agen, qui a battu un record absolu sur 24 heures en seulement 2 heures. Ou encore la longue liste de records absolus (sur 24h toujours) pour le Cantal, battus en une nuit.